Wing Beats

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Bienvenue à Wingbeats, purgatoire attitré des âmes de Newtown ! Vous vous rappelez de cette femme étrange qui voulait vous interviewer ? Il semblerait qu'elle ne vous ait pas dit toute la vérité. . .

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    La Gazette de Newtown

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    Message  Maggie Mae Ven 15 Mar - 21:44

    La Gazette de Newtown




    La rubrique de Maggie


    Très chers lecteurs,
    J'ai l'honneur de vous annoncer en personne ma promotion en tant que reporter-en-chef, et ainsi ma nouvelle responsabilité sur les gros titres de notre merveilleuse gazette.
    Pour vous, mes brebis, je chercherai toutes les dernières infos croustillantes partout où vous n'osez pas aller fouiner... et qui sait ? Peut-être me trouverez-vous un jour, assise sur le canapé de votre living-room, mon carnet de notes à la main !

    Dans ce numéro spécial, notre équipe a décidé d'archiver tous mes articles depuis mon arrivée au journal ! Je vous souhaite une agréable lecture, en espérant que le désordre ambiant ne vous sera pas trop désagréable.

    C'était Maggie Mae, pour la gazette de Newtown.






    Dernière édition par Maggie Mae le Ven 24 Mai - 19:33, édité 4 fois
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    Message  Maggie Mae Ven 15 Mar - 21:44

    La Gazette de Newtown




    UN CRIME À NEWTOWN
    Edition spéciale 1972

    Dans la nuit du seize au dix-sept juillet, plusieurs personnes furent violemment agressées lors d'une houleuse manifestation s'opposant à la guerre du Vietnam. Parmi eux, plusieurs blessés légers, deux individus dans un état grave et une jeune femme décédée.
    Face au silence des autorités, notre équipe a tenté d'en savoir plus sur celle qui nous a quittés.

    La victime, une jeune serveuse d'une vingtaine d'années nommée Julia Daisy Sidney et rebaptisée Jude par son entourage, a visiblement subi sans raison ces terribles violences, à la stupéfaction de ses proches. Maggie Mae, votre reporter favorite, a interrogé pour vous l'entourage de la victime.

    Tom Knock, propriétaire du bar dans lequel travaillait la victime, a tenu à nous faire partager ce qu'il savait de son passé.

    Tom, vous qui employiez Miss Sidney, pouvez-vous nous parler de son passé ?

    TOM KNOCK : Ah, la petite Jude. Elle n'a pas toujours eu la vie rose, cette gamine. La nature ne l'a pas gâtée, et puis faut dire qu'elle en a un peu rajouté, avec sa tête de mule ! Toujours à chercher les ennuis, cette petite !
    Déjà gamine, elle était toujours dans mes pattes, à voler dans ma caisse et chaparder dans mes cuisines. Bon, je lui collais bien quelques taloches quand je l'attrapais, mais je savais qu'elle n'était pas méchante au fond. Faut dire que sa mère était morte, j'sais plus trop pourquoi, pis son père savait pas l'éduquer.
    Quand elle a grandi, jl'ai embauchée comme serveuse dans mon bar, faut dire qu'avec un cul comme le sien, forcément, ça attire les clients. Mon bar s'ra bientôt plus célèbre pour les hanches de sa serveuse que pour sa bière ! Mais Boy, faut avouer qu'elle est drôlement bien roulée, comme nana.

    Pis, Jude, elle abat du boulot. D'six heures à minuit, elle essuie les verres, passe le balai et sert les clients. Pas question de chômer. Et même si elle n'est pas toujours très clean, j'la laisse prendre son herbe dans l'arrière boutique tant qu'elle bosse correctement.
    Le soir, y'a un type à moto qui vient la chercher. J'crois bien que c'est le ptit Nate. Il a bien changé, lui aussi. À ce que j'ai entendu dire, ils vivent tous les deux dans un van à l'écart de la ville. Les parents du gamin doivent être bien déçus, eux qui l'avaient inscrit en droit en espérant qu'il les sortirait des ennuis quand ils s'feraient repérer pour leur trafic de médicaments. D'sacrées enflures, les Kovinski.

    Pis des fois, Jude m'parle un peu d'sa vie. J'la laisse choisir un morceau sur l'juke-box et on s'boit un verre assis au bar. J'crois qu'elle fait un peu de guitare, mais elle doit pas très bien jouer. Elle n'a jamais été douée en quoi que ce soit. Essuyer des verres et rouler des hanches, voilà ses deux principales qualités. Mais c'est une bonne gamine.


    À la suite de ce témoignage émouvant er plein de sincérité, nous avons porté notre attention sur Nate Kovinski, le petit ami de la victime :

    Nate, quel effet cela fait-il d'être le premier suspect dans l'affaire du meurtre de votre petite amie ?

    NATE KOVINSKI : J'ai jamais voulu... Vous comprenez, j'voulais pas lui faire de mal. Liam et moi, c'était pour la vie, jl'aimais vraiment, vous voyez. J'voulais pas la blesser, jamais je lui aurais fait de mal ! Bien sûr, on avait des embrouilles, mais quel couple n'en a pas ?
    Putain, j'étais stone, ok ? J'me souviens de rien, de rien du tout, mais je sais qu'je n'lui ai rien fait ! J'ai repris conscience en voyant son corps... Si atrocement mutilé... Mais c'était pas moi, jle jure !
    *Le jeune homme, visiblement accablé, s'effondre en larmes, nous offrant un instant de scoop délectable*
    Je l'aime, putain, je l'aime ! Laissez-moi la voir, vous savez rien d'elle, laissez-moi l'emmener ! J'avais promis...


    Trop troublé pour nous en confier plus, Nate a préféré se retirer et nous envoyer son ami Craig Shark, surnommé Crawley.

    Crawley, vous connaissiez la victime. Que saviez-vous d'elle ?

    CRAWLEY : Ben, croyez-moi ou non, mais ce meurtre ne m'étonne pas vraiment. Faut dire qu'elle était pas très fut'fut', la Jude. Elle avait plus de bouillie que de cervelle, dans le crâne.
    Mais bon, faut la comprendre, aussi, elle en avait pas besoin. Avec un cul comme le sien, on a besoin de rien.

    Je vais être honnête avec vous, m'dame la journaliste, Jude c'était pas un ange. C'était même une putain de garce, pour dire la vérité. Une vraie fille facile, elle a fini dans le pieu de tous les motards du coin. Elle était pas vraiment jolie, quand on la regarde de près, elle a des traits trop durs, les joues creuses et des yeux délavés. Mais bon, c'est vrai que ses cheveux blancs, ça lui donnait du charme. Et puis, avec des hanches et des seins comme les siens, le reste importe peu.

    Pour le reste, j'ai que des ptits détails. Elle se rongeait tout le temps les ongles, jusqu'à ce que ça saigne. Elle fumait beaucoup, partout, même dans son bain. Des Lucky Strike. Et pas que du tabac si vous voyez ce que j'veux dire... Elle avait un grain de beauté tout rond, juste sous la lèvre, et une longue cicatrice sur la tempe. Ses paupières tombaient un peu, et elle avait toujours de grands cernes, comme si elle était toujours fatiguée.
    Jme la suis tapée une fois ou deux, vu que j'fais partie des habitués du bar. Ça me manquera de n'plus voir son p'tit cul.
    Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'elle pensait pas au futur, ni au passé. Elle vivait l'instant. Freedom.


    La perte de cette jeune femme a bouleversé notre petite ville si tranquille, mais rassurez-vous, mes chers lecteurs, nous nous remettrons très vite de cette perte.

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    Message  Maggie Mae Ven 17 Mai - 20:35

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    RETOUR DES VIOLENCES FAMILIALES À NEWTOWN
    Edition spéciale 1983


    Dans la nuit du huit au neuf juillet, c'est l'un des talents naissants de Newtown qui nous a quittés. Noemie Elizabeth Stein, aussi amicalement surnommée Blondie par tous les habitants de notre belle ville en raison de ses cheveux décolorés qui n'enlevaient rien à son éclatante musique new wave, a été brutalement étranglée par un meurtrier inconnu avant de s'éteindre, seule, sans même se réveiller.

    Selon nos sources, les marques de strangulations ne laissent aucun doute quant au fait que l'assassin soit un homme, ce qui restreint nos pistes vers trois proches de la victime : son père, son frère et Zach, son meilleur ami... Crime passionnel ou drame familial ?

    Nous avons donc tenu à rencontrer les trois suspects, dont vous pouvez dès maintenant lire l'interview en exclusivité.

    Leigh, que pensez vous de l'assassinat de votre soeur ? Êtes vous effondré ou revendiquez vous votre crime ?

    LEIGH STEIN : Hein ? Putain mais arrêtez de me faire chier avec ça, c'pas moi qui l'ai tuée ! J'tais tranquille dans ma piaule, avec The Clash en fond sonore, alors venez pas me casser les c*uilles avec ce putain de meurtre !

    Est-il véridique que vous avez essayé de la violer, il y a quelques années de cela ? Ce crime résulterait-il d'un nouvel échec ?

    LEIGH STEIN : ... J'l'ai pas violée, putain. 'Fin, j'me rappelle pas. Pis, j'en ai marre de vos questions, j'me casse.

    Nous n'avons pas réussi à en savoir plus au sujet de Leigh, et avons donc contacté son père (qui était aussi celui de notre défunte rockeuse).

    Mr. Stein, pensez-vous votre fils capable d'assassiner votre fille cadette ?

    PAUL STEIN : Plus de questions. Laissez-nous faire not' deuil.

    Ici encore, pas moyen d'obtenir des informations... Nous avons donc déniché Zach, le meilleur ami de Blondie et petit génie de Cambridge (comme quoi certains peuvent réussir).

    Zach, vous devez être anéantie par la perte de Nyahm... Avez-vous quelque chose à nous déclarer ?

    ZACH LACHMAN : Je ne comprends pas. Je ne sais pas ce qui a pu se passer, qui a été capable d'assassiner Nyahm, mon amie de toujours, qui a eu le coeur assez dur pour accomplir ce crime... Je suis perdu, effondré, et j'aimerais me recueillir seul, si vous le permettez.

    La perte de cette jeune femme a bouleversé notre petite ville si tranquille, mais rassurez-vous, mes chers lecteurs, nous nous remettrons très vite de cette perte.

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    Message  Maggie Mae Lun 20 Mai - 10:30

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    HOMMAGE À L'ANCETRE
    Edition spéciale 2013


    C'est avec une peine incommensurable que je me vois vous annoncer le décès de Charles Hopefield, l'un des piliers de notre petite ville de Newtown. Cet homme de 78 ans s'est éteint seul, chez lui, la veille du douzième anniversaire de la mort de son épouse, Rose Hopefield. Coïncidence ou preuve d'amour éternel ? Il semblerait que l'intemporelle histoire de Roméo et Juliette prenne un nouveau cours.

    Nous avons donc contacté certains de ses proches, pour une dernière interview émouvante et solennelle.

    Mrs. Fench, aviez-vous senti la mort de votre frère approcher ? Se montrait-il distant, ou renfermé durant les jours précédant son décès ?

    ANN FENCH : Pardon ?

    Je disais, aviez-vous pressenti la mort de votre frère ?

    ANN FENCH : Le prix du fer ? Je n'ai pas d'avis particulier à ce sujet, je trouve que le prix du fer a toujours été raisonnable, et à vrai dire, je n'en ai pas grande utilité...

    Perdant patience, votre dévoué reporter a préféré se rabattre sur le médecin de Mr. Hopefield, le bien connu docteur Jones, ainsi que sur sa fille, Vivian Bergson.

    Docteur Jones, quelque chose vous laissait-il entrevoir le décès de Mr. Hopefield, cette nuit là ? Etait-il dépressif, distant ?

    Marlon JONES : Pas vraiment. Charles était un homme bon par nature, toujours poli, mais il ne se confiait pas beaucoup sur sa vie personnelle. Du moins, pas dans mon cabinet. Je ne savais que peu de choses de son passé, et n'ai jamais cherché à le pousser à la confidence. Son décès m'attriste, toutefois, à cet âge, ce drame frise la fatalité, vous le savez comme moi.

    Et vous, Miss Bergson, avez vous vu quelque chose dans le comportement de votre père qui annonçait sa mort ?

    Vivian BERGSON : Vos questions me mettent très mal à l'aise. Ne s'agit-il pas d'un décès naturel ? Mon père n'aurait pas aimé que l'on fouille ainsi dans son passé. Je n'ai pas toujours été suffisamment présente pour lui, et je le regrette profondément, mais je n'ai jamais eu l'impression de le délaisser pour autant, et ce soir là, je ne l'ai pas trouvé différent des autres jours. Bien sûr, il semblait accablé, mais qui ne le serait pas à la veille d'un anniversaire de mort ?
    À présent, je vous prierais de laisser ma famille en paix, .


    Avec une telle famille il ne semble pas étonnant que ce vieil homme ait préféré s'éteindre seul chez lui, mais si sa perte a bouleversé notre petite ville si tranquille, mais rassurez-vous, mes chers lecteurs, nous nous remettrons très vite de son absence.

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    Message  Maggie Mae Ven 24 Mai - 19:28

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    GOODBYE, PRINCESS !
    Edition spéciale 1989


    Cette nouvelle en réjouira peut-être certains, mais j'ai l'immense regret de vous annoncer le décès d'une des plus jolies jeunes filles de notre belle ville : Miss Avalon Ezer Marshall s'est faite sauvagement assassiner la nuit dernière lors du bal de promotion organisé chaque année par le lycée de Newtown.

    Voici donc une sélection de témoignages que nous avons tiré au sort, la moitié de la ville ayant souhaité exprimer son opinion sur ce terrible fait divers. Sans plus attendre, voici les interviews exclusives des parents d'Avalon, Mrs. et Mr. Marshall !

    Mrs. Marshall, votre fille était adulée par la moitié de la ville, et haïe par le reste des habitants... Avez-vous un suspect en tête ?

    LEANNE MARSHALL : Non... Bien sûr que non... Tout le monde aimait Avalon, je n'ai pas la moindre idée de qui aurait bien pu faire du mal à mon petit ange, elle qui était toujours si polie, si généreuse et bien élevée...

    N'en rajoutez pas. Peut-être son élection de reine du bal a-t-elle fait quelques jalouses ?

    LEANNE MARSHALL : Aucune fille de bonne famille n'aurait pu faire une chose pareille, même dans une déception aussi terrible qu'un recalage lors de l'élection de la reine du bal !

    Et vous Mr. Marshall, avez-vous des soupçons ? Sur le petit-ami de votre fille, peut-être ?

    GORDON MARSHALL : Mais enfin, bien sûr que non ! Ce garçon était très bien élevé, un enfant modèle. Seth... Seth était le gendre que j'aurais souhaité pour ma fille. Je ne comprends pas qui a pu lui faire ça, je ne réalise pas encore l'ampleur de tout ce qui se passe...

    Nous avons préféré laisser cette famille fondatrice se remettre de ses émotions, mais sachez que si la perte d'Avalon a bouleversé notre petite ville si tranquille, nous nous remettrons très vite de son absence.

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    Message  Maggie Mae Ven 24 Mai - 20:10

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    LES AMANTS MAUDITS
    Edition spéciale 1942


    Nous ne comptons plus nos morts, et pourtant l'un d'entre eux a attiré notre compassion la plus profonde. Ashley Jones, jeune infirmière tout juste majeure, a trépassé sur le front en portant secours à de nombreux soldats, dont son fiancé, Allan Sullivan.

    Un obus ennemi a eu raison de son zèle, emportant dans l'au-delà deux assistants, un médecin et quatre soldats. Mr. Sullivan faisant partie de ces derniers, nous nous sommes donc résolus à contacter la dernière famille d'Ashley, Mary Jones.

    Mrs. Jones, si vous pouviez revoir votre fille, que lui diriez-vous ?

    MARY JONES : Il y a tellement de choses que j'aurais voulu lui dire... Que je l'aime, avant tout. Et que je suis extrêmement fière d'elle, plus que n'importe quelle mère pourrait l'être de ses enfants sur cette Terre. Ashley était une femme courageuse, et je... je... *sanglots*

    Tenez, un mouchoir.

    MARY JONES : M... Merci. Cette guerre nous aura vraiment tout pris... J'espère seulement qu'ils sont heureux à présent, elle et Allan, là-haut...

    Si cette perspective peut vous rassurer... Je ne pourrais cependant pas l'affirmer...

    Mary ne pouvant retenir ses larmes, nous l'avons laissée en paix, mais sachez que si la perte de cette jeune femme courageuse a bouleversé notre petite ville si tranquille, nous nous remettrons très vite de son absence.

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    Message  Maggie Mae Sam 25 Mai - 10:24

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    MISSING SWAN
    Edition spéciale 2013


    C'était une jeune fille honnête, une jeune fille pleine d'espoir et de rêves, qui tentait vainement de se sortir de la misère en travaillant dans le bar du village en dehors de ses heures de cours. Une malédiction pèserait-elle sur les employés de ce restaurant ? Rappelons-le, ceux-ci n'ont jamais été gâtés et Evalia Thirlwall, 17 ans, est la deuxième employée de Tom Knock à disparaitre dans d'étranges circonstances...

    Coïncidence ou organisation secrète ? Notre vieux Tom serait-il engagé dans une obscure secte, ou la disparition d'Evalia aurait-elle été organisée par un quelconque criminel en liberté ?

    Alors, Tom, revendiquez-vous votre crime ? Rappelons que l'une de vos premières employées, surnommée Jude, avait déjà disparu aux environs de l'âge d'Evalia... Retenez-vous des jeunes femmes prisonnières dans votre cave ?

    TOM KNOCK : La ferme, Maggie. Laisse-moi faire mon job et arrête de faire fuir les clients. J'ai passé l'âge de ces conneries, et tu m'fais chier, 'spèce de sale fouineuse de mes deux ! Tu verras, si j't'attrape, c'est toi qui finiras dans ma cave !

    Ne voulant pas prendre ce risque, nous nous sommes retirés à la lisière de la ville, pour rencontrer Mlle. Nina Waldorf, la meilleure amie d'Evalia.

    Alors, Nina, avez-vous des soupçons ? Pensez-vous à un suicide, un meutre ou une fugue ?

    NINA WALDORF : C'est Louis, j'en suis sûre ! Ce type est un malade, il n'arrêtait pas de faire des crises de jalousie à Lia, il la suivait même jusqu'à son travail pour s'assurer qu'elle n'allait pas voir d'autres garçons... Putain mais allez fouiller chez lui au lui de perdre votre temps ! Lia est en vie, j'en suis sûre, c'est lui qui doit la retenir on ne sait où !

    Le dénommé Louis Jones demeure quant à lui introuvable, et aurait selon la rumeur quitté la ville dans la précipitation la plus totale à l'annonce de la mort de sa petite amie. Actuellement recherché par le FBI pour répondre à quelques questions, nous espérons pouvoir l'interroger dès son arrestation.

    Les parents d'Evalia ont également été interviewés, mais leurs paroles incompréhensibles n'ont pas été retranscrites dans ce quotidien. Sachez toutefois que si la perte d'Evalia a bouleversé notre petite ville si tranquille, nous nous remettrons très vite de son absence.

    C'était Maggie Mae, pour la gazette de Newtown.




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    Message  Maggie Mae Dim 26 Mai - 18:19

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    MACK THE KNIFE
    Edition spéciale 1981


    Et c'est avec un immense soulagement que notre petite ville a appris l'identité de la dernière victime de Mack the Knife. Bien entendu, les rumeurs allaient bon train à Newtown, mais personne ne savait vraiment qui croire... S'agissait-il de Johnny le motard, ou bien de Jenna la serveuse ? Mes amis, tenez vous bien. Il s'agit de William Rose, dont chacun connait la réputation.

    Provoquant sans le savoir l'un des plus violents personnages du pays, ce "délinquant" du coin a eu l'occasion de goûter la lame affuté de Mack the Knife, actuellement recherché pour trois meurtres non-résolus. Pour mieux comprendre les faits, nous avons interrogé le premier témoin de la scène, éternel comparse de Will : Charlie McKagan.

    Charlie, qu'avez-vous vu ? Le public meurt de savoir, racontez-nous toute la scène dans les moindres détails !

    CHARLIE MCKAGAN : Putain mais qu'est-ce qu'tu veux, toi ?! J'm'en bas les couilles du public, t'vois pas qu'mon pote est mort, 'spèce de garce frigide ?! T'en veux un aussi, un coup d'couteau, c'est ça ? PUTAIN MAIS DEGAGE ! DEGAGE !

    Mr. McKagan n'étant visiblement pas plus malin que son comparse (dont je me permets de souligner l'étrange proximité qui ne devait pas se limiter à l'amitié), nous avons donc décidé d'interroger les parents de cet énergumène.

    Mr. Tallahassee, que pensez-vous de ce qui est arrivé dans ce bar ?

    HARVEY TALLAHASSEE : Rien n'allait plus avec William. Ce qui lui est arrivé n'est pas étonnant, et pourtant ce n'est pas faute de l'avoir averti. Je ne comprends pas ce que nous avons raté dans son éducation... Nous avons pourtant tenté de lui inculquer des valeurs, nos valeurs chrétiennes ! Enfin, il faut dire que son ami... comment s'appellait-il ? Charlie, voilà. Charlie, donc, avait une influence déplorable sur notre fils. Autant dire que nous n'espérons pas le voir à l'enterrement, et encore moins le recroiser dans les jours à venir. Je reste persuadé que tout ceci est de la faute de ce... Charlie. Jamais notre William n'aurait provoqué un inconnu de la sorte, enfin !

    Les paroles de Mrs. Tallahassee, jugées trop inconvenantes pour la famille de Mr. MacKagan, n'ont pas été retranscrites. Soyez toutefois tranquilles, car la perte de William apaisera sûrement beaucoup de tensions au sein de notre petite ville, et nous nous remettrons très vite de son absence.

    C'était Maggie Mae, pour la gazette de Newtown.





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