Wing Beats

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Bienvenue à Wingbeats, purgatoire attitré des âmes de Newtown ! Vous vous rappelez de cette femme étrange qui voulait vous interviewer ? Il semblerait qu'elle ne vous ait pas dit toute la vérité. . .

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    Ce jour où nous sommes morts.

    William R. Tallahassee
    William R. Tallahassee


    Masculin Âge apparent : 20 ans

    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Ce jour où nous sommes morts.

    Message  William R. Tallahassee Mer 22 Mai - 22:08


    Look at the blood we're spilling.



    PV Evalia Thirlwall
    « Mais non t'inquiètes, c'pas un petit coup de couteau qui va m'tuer mec ... Enfin je t'aime quand même, au cas où. Et arrêtes de chialer tu me fais chialer aussi.» Et merde. Il faisait noir d'un coup. Genre beaucoup trop. J'avais dû tomber dans les pommes comme une merde, je voyais que ça. Bon c'était rien, je me réveillerai plus tard dans un lit d'hosto qui pue avec Charlie à mes côtés, les yeux trop rouges d'avoir pleuré. Ce sale enculé m'avait fait chialer aussi à paniquer comme ça, j'allais pas crever pour si peu quand même ! Du moins j'espérais ... J'avais encore tant de choses à faire, avec lui. Comme me barrer de cette ville pourrie et partir loin, en Amérique. On voulait se faire un road trip de malade et vivre au jour le jour. D'amour et d'eau fraîche vous voyez, c'était pas trop mignon ça ? Ouais si ça l'était, même si c'était une histoire de tafioles. Je sais même pas si je suis pédé ou pas en fait, je sais juste une chose : Lui je l'aime. Juste lui. Et je commençais sincèrement à vouloir ouvrir les yeux pour le revoir, parce que ce foutu noir était vraiment trop oppressant. Je maîtrisais pas cette obscurité, ça commençait à m'effrayer. Il m'arrivait quoi ? On était pas juste supposé s'endormir et se réveiller en ayant l'impression qu'on venait juste de fermer les yeux ? Comme quand on s'endort la nuit ? J'commençais vraiment à douter et à flipper. Je voulais le revoir, maintenant.

    Et j'ouvrais les yeux. Au début j'étais heureux, une fraction de secondes seulement. Parce que Charlie était pas là en fait, j'étais pas dans un lit d’hôpital et j'étais juste ... Seul. Affreusement seul. Et j'avais froid. Je comprenais pas où j'étais, c'était vraiment bizarre. C'était une sorte de pièce étrange, une sorte de salon où le strict minimum avait été installé. Tout était froid et triste. J'aimais pas cette blague ; parce que ça pouvait être qu'une blague, hein ? « Charlie ?! Hey t'es là ? Elle est pas drôle cette blague !» Mais personne répondait, j'étais définitivement seul. Seul et perdu dans un endroit plus que bizarre qui commençait doucement mais surement à me terroriser. L'idée que je puisse être mort m’effleura, mais je préférais l'oublier. Nan je devais juste être dans une drôle de chambre, peut-être que j'étais tombé dans le coma des années et que tout avait changé autour de moi. Hey c'était possible après tout ! Et c'était encore moins flippant que le fait d'être mort. Je sortais de la pièce - Y'avait une porte et elle était pas fermée. Au moins j'étais pas prisonnier, c'était déjà ça. Je traversais un couloir, plaf, une autre porte. Je l'ouvrais, c'était encore un autre foutu couloir. Je commençais à m’énerver, paniquer aussi. Je n'avais aucun contrôle sur ce qui allait se passer et j'étais totalement perdu. Mon esprit avait beaucoup de mal à suivre. C'était quoi ce bordel franchement ?! Je longeais le couloir, puis passais une porte. Nouveau couloir, autre porte. J'avais l'impression que ça n'allait jamais se terminer. Et puis finalement, j'ouvrais encore une autre porte, la dernière. Et je me retrouvais dehors.

    A ce stade, j'avais encore de l'espoir.

    J'avançais du coup, c'était toujours foutrement étrange. C'était beau hein, mais ça semblait faux. Je devais rêver en fait. Pourquoi j'y avais pas pensé avant ? Ça pouvait être qu'un rêve cette histoire, c'était trop bizarre pour être vrai. Et puis il y avait cette drôle de sensation de quand on rêve, cette sensation légère d’étouffement doux et de sérénité. Et puis je me sentais bien, j'avais plus mal nul part. Plus mal là où le mec m'avait enfoncé sa lame. J'avais presque oublié en fait, comment j'avais pu oublier ? J'avais eu si mal pourtant, si peur. Mais là je ressentais plus rien, j'avais plus rien même. Plus de sang, plus de marque, plus de douleur. Ce rêve était pas si mal. Même s'il semblait encore trop réel pour être un rêve comme d'habitude.

    J'avançais encore et toujours. Tout me semblait de plus en plus vrai. Et puis je voyais quelqu'un, une fille. Merde, qu'est ce qu'elle faisait là. Je lui criais un truc, je voulais savoir. « Toi là-bas ! T'es qui ?!» J'avais déjà eu plus de tact, mais c'était sorti tout seul. Je voulais qu'on m'explique ce qu'elle faisait là, parce que je la connaissais pas. Ça devait pas être un rêve en fait, c'était pas possible. Je pouvais pas rêver d'une fille que j'avais jamais vu.

    Mais on était où alors ?
    Evalia Thirlwall
    Evalia Thirlwall


    Féminin Âge apparent : 17

    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Re: Ce jour où nous sommes morts.

    Message  Evalia Thirlwall Jeu 23 Mai - 8:14

    Alors c'est ça mourir ?



    Encore une fois j'étais de fermeture. Faut croire que c'était toujours moi qui finissait tard en fait et je commençais vraiment à en avoir marre. Pourtant, je disais rien. J'disais jamais rien parce que j'avais besoin de ce fric et si je perdais ce job, moi et ma famille on serait vraiment dans la m*rde. Les derniers clients venaient de partir et c'est avec lassitude que je nettoyais les dernières tables avant d'enfin pouvoir rentrer chez moi. J'essayais de garder le sourire parce que je savais qu'il y avait toujours pire que moi mais, je commençais sérieusement à me lasser de cette vie. Newtown, c'était pas une ville génial. Y avait rien de particulier et presque tout le monde se connaissait là-bas. Autant dire que c'était toujours les mêmes histoires mais, à force on s'y habituait. Bref. J'venais de finir et j'étais enfin dehors fermant la porte. Moi j'croyais que j'allais tranquillement dormir puis aller en cours comme d'habitude sauf que le destin il devait pas avoir prévu ça. J'avais senti quelqu'un m'attraper et me passer un truc sur le visage. J'avais même pas eu le temps de crier que j'étais plus là. Je m'étais juste réveillé quelques heures plus tard dans un truc super noir. J'savais pas où j'étais mais, j'pouvais pas sortir. Confiné dans une espèce de boîte. Je crois que j'ai crié pendant longtemps mais, j'ai pas tarder à manquer d'air.

    ---


    J'venais d'ouvrir les yeux et j'étais dehors dans un endroit que je connaissais pas. Je trouvais ça même un peu glauque. J'avais l'impression d'avoir fumé une dizaines de joints alors que c'était pas du tout mon truc. J'avais un mal de crâne horrible et j'comprenais vraiment rien. Non mais qu'est ce que je fichait ici ? Y avait peut-être quelqu'un qui avait entendu mes cris et m'avait sortit de là où j'étais mais il devait être sérieusement attaqué pour me laisser par la suite au milieu de nulle part. J'me redressais doucement, cherchant à analyser ce qui se trouvait autour de moi, ce qui se résumait à pas grand chose. J'savais pas trop quoi faire mais, j'avais envie de rentrer chez moi alors j'me levais. J'avais plus cette impression de suffoquer, c'était déjà bien. Là, j'pouvais respirer pleinement et ça faisait du bien. Fallait que je raconte ça à Nina. Elle en reviendrait pas. Mais j'essayais surtout de savoir qui c'est qui m'avait fait ça. C'était une blague de très mauvais goût et ça ne me donnait pas du tout envie de rire. En fait j'avais juste envie de pleurer là mais, c'était pas le moment.

    L'esprit toujours un peu embrumé je progressais petit à petit le long d'un espèce de sentier. Ça devait bien menait quelque part. Ouais. J'avais pas mis super longtemps à arriver devant un portail. Enfin, c'était plus tôt un grand truc en fer qui donnait une impression morbide. A croire que y avait la mort de planqué derrière. A cet pensée j'avais pas pu m'empêcher de commencer à réaliser. Et si c'était ça ? Si j'étais morte là. Non. J'avais l'air trop en vie pour être morte même si ça n'avait aucun sens. J'touchais les grilles mais, ça avait pas l'air de vouloir s'ouvrir alors je restait comme une idiote me demandant ce qu'il fallait que je fasse. J'avais carrément la flemme de rebrousser chemin et j'voulais des réponses direct. « Toi là-bas ! T'es qui ?!» J'me retournais rapidement faisant face à celui qui venait de m'interpeller. Le point positif était que je n'étais plus seule, le négatif était qu'il était carrément impoli. Encore une racaille des bas quartiers.. Ou non !

    A en juger par son style il avait l'air plutôt bizarre. Pas du tout le type de personne que j'avais l'habitude de fréquenter mais, j'étais bien obligé de me contenter de lui pour l'instant. Ne serait ce que pour avoir des réponses. Il savait peut-être quel endroit c'était ici. Laissant encore une fois mes émotions me submergeait je courais vers lui et me jeter dans ses bras comme une gamine complètement en pleur. En réalité j'avais peur. J'aimais pas cet endroit et c'était la seule personne qui me faisait penser que je n'étais pas morte sauf que juste après je réalisais qu'il m'avait un peu agressé quelques minutes plus tôt. Des fois j'étais un peu bizarre moi du coup d'un coup je lui parler comme si c'était un chien. Un coup gentille, un coup méprisante. Un coup adorable, un coup vraiment méchante. J'y pouvais rien, j'étais comme ça.

    Parle un peu mieux non ? T'es vraiment con.

    Puis d'un coup je voyais le sang étalé sur lui. Ça faisait vraiment flipper. On aurait dit qu'il avait essayer de tuer quelqu'un. J'me reculais un peu me demandant finalement si c'était une bonne chose qu'il soit là. J'crois que je préférais encore être toute seule. Il était super bizarre et couvert de sang. Le remake d'un film d'horreur. J'étais presque à me dire qu'il allait falloir que je me mette à courir avant qu'il ne sorte un couteau et me pourchasse avec. Bon, d'accord. J'partais peut-être un peu loin. Pourtant c'était pas normal. Y avais rien de normal dans cette situation et là les idées s'emboitèrent dans mon esprit. C'était forcément lui qui m'avait amené ici. Alors ça, c'était la plus grosse erreur de sa vie. J'lui mettais une gifle puis lui hurlait dessus.

    POURQUOI TU M'AS EMMENÉ ICI ESPÈCE DE TARÉ ?
    William R. Tallahassee
    William R. Tallahassee


    Masculin Âge apparent : 20 ans

    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Re: Ce jour où nous sommes morts.

    Message  William R. Tallahassee Jeu 23 Mai - 12:28


    Look at the blood we're spilling.



    J'aurais aimé comprendre le délire, mais pas moyen. Pourtant j'étais pas débile comme mec, pas un génie non plus, mais pas complètement stupide pour autant. D'habitude j'arrivais à assembler les morceaux, comprendre. Là j'avais rien, c'était juste le vide dans ma tête et je flottais dans un foutu nuage d’incompréhension. Et la fille venait vers moi, elle arrivait vite même. J'avais pas calculé qu'elle aurait pu réagir comme ça, au point de se jeter dans mes bras en étant en larmes. C'était quoi ce bordel ? Il se passait quoi ici ?! C'était pas une réaction normale ça, elle aurait dû être là parce qu'elle en avait envie, elle devait savoir ce que c'était que cet endroit. Alors pourquoi elle pleurait ? Plus ça allait, plus j'étais paumé. En plus elle devait être folle, parce qu'une seconde plus tard elle me hurlait dessus des mots que je comprenais pas. « Parle un peu mieux non ? T'es vraiment con. » Je la regardais avec de grands yeux. Non mais elle était sérieuse là ? D'où elle me gueulait dessus et m'insultait alors que ça aurait dû être le contraire ? Je réagissais même pas, gardant la bouche entre-ouverte comme un handicapé. Et un éclat de stupeur passa dans son regard, elle venait de voir un truc qui lui plaisait pas, un truc sur moi. Je baissais les yeux vers mon ventre, étouffant un hoquet. Merde, c'était quoi tout ce sang ? J'avais rien 5 minutes plus tôt, d'où il venait ?! Attends elle m'avait quand même pas ...

    « POURQUOI TU M'AS EMMENÉ ICI ESPÈCE DE TARÉ ? » QUOI ? Mais elle était complètement dingue elle ! Je la connaissais même pas ! Et putain, j'arrivais juste pas à réagir tellement j'étais sur le cul. J'avais la bouche ouverte, l'air offusqué et je remarquais bien vite d'à quel point je devais avoir l'air crétin. Je devais reprendre contenance et vite, mais la tache de sang qui colorait mon T-shirt m'en empêcha. Je passais mes mains dessus, les couvrant du liquide rouge encore frais. Il m'arrivait quoi au juste ? Elle m'avait poignardé ? Putain c'était forcement ça ! Mais pourquoi j'avais rien senti ? J'essayais d'afficher un air plutôt neutre, mais je pouvais pas m'empêcher de tiquer sur ses fringues qui venait de j'savais pas où. C'était pas la mode de maintenant quoi. Bref, c'était qu'un détail, parce que j'avais plus important à penser que son style vestimentaire dépassé. « T'as quoi dans les mains ? T'as un couteau ?! Montre tes mains ! » Je voulais être sûr, même si j'étais plutôt persuadé qu'elle était juste déséquilibrée émotionnellement et non-armé. Je m'approchais d'elle, lui attrapant les bras fermement, elle pouvait râler je m'en foutais. Fallait que je vérifie qu'elle avait bien rien sur elle.

    Elle avait rien, c'était pas elle qui m'avait enfoncé la lame dans le ventre. De toute façon je l'aurais senti. Je comprenais rien, rien, rien. Je collais mon visage entre mes mains, sentant la panique m'envahir. J'essayais de contrôler toute cette histoire mais je devais m'faire une raison : J'étais maître de rien ici. « Merde merde merde merde ... » Je voulais partir de cet endroit, je voulais retrouver Charlie, il me manquait, je pouvais pas me calmer sans lui. J'avais envie de hurler et pleurer mais je voulais pas flancher devant cette fille alors que je venais à peine de la rencontrer. De quoi j'aurais eu l'air ? Déjà que là je devais pas lui apparaître comme super sain d'esprit. Je soufflais un grand coup, frottant mon visage une dernière fois et fixant le grand portail d'un drôle d'air.

    « Okay. Je sais pas où on est. Je sais pas qui tu es. Je sais pas c'est quoi cette tache de sang sur moi. En fait je sais rien et ça commence à m'faire flipper. » Ça me rendait surtout dingue. Mais je devais tenir le coup. Peut-être que des malades mentaux nous avaient enlevé pour nous mettre ici et voir nos réactions. Ils voulaient peut-être qu'on pète les plombs et s'entre-tue pendant qu'ils regarderaient de loin. Dans le doute, il fallait que je me contienne. « C'est quoi ton nom ? » Quitte à être coincé ici avec elle autant savoir comment elle s'appelait. Je me demandais d'où elle venait en plus, elle avait l'air d'arriver d'une autre planète. Ou d'une autre époque. Mais c'était pas possible alors autant oublier ça. En tout cas j'avais l'impression d'oublier une chose importante. Un truc qui résoudrait ce putain de mystère, la petite chose qui débloquerait tout. Mais elle m'échappait sans cesse, alors je décidais de continuer. Vers la grille. C'était quoi cette grille ?
    Evalia Thirlwall
    Evalia Thirlwall


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    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Re: Ce jour où nous sommes morts.

    Message  Evalia Thirlwall Jeu 23 Mai - 14:14

    Alors c'est ça mourir ?




    J'hurlais et encore c'était rien par apport à toute la colère que j'avais. Je lui avais quoi à ce plouc pour qu'il m'emmène ici ? J'crois que j'aurais bien eu envie de le frapper encore et encore mais, j'en avais pas la force et il avait l'air de rien comprendre. Du coup, peut-être que je me plantait complètement. Autant il avait rien fait et je l'avais agressé comme ça sans raison. Ouais ben si c'était le cas tant pis. J'savais pas où j'étais et j'avais paniqué. Ça arrive à tout le monde non ? Sauf que la c'est lui qui commençait à devenir fou. « T'as quoi dans les mains ? T'as un couteau ?! Montre tes mains ! » Ben oui. J'avais totalement la tête du tueuse. J'lui avait sauté dans les bras pour le planter. Il devait pas vraiment réfléchir des fois. En plus, il m'faisait mal à me tenir par le bras cherchant avec quoi j'avais pu l'attaquer. N'importe quoi. J'avais juste envie de lui cracher au visage mais, j'me retint. Il avait juste l'air bête, c'était pas sa faute.

    Il m'avait enfin lâché et il faisait que jurer. Alors lui, il sortait tout droit d'un asile. Il ne lui manquait plus qu'à se taper la tête contre un mur pour qu'on lui mette une camisole. J'le regardais d'un air bizarre puis étouffa un rire. En fait j'avais trop envie de rire maintenant. Il était drôle quand il était comme ça mais, il risquait de mal le prendre et j'avais pas trop envie qu'il pète les plombs sur moi. Du coup j'disais rien. Je m'excusais même pas. J'en avais pas envie puis c'était de sa faute. C'est lui qui avait commencé à mal parler alors j'y pouvais rien. « Okay. Je sais pas où on est. Je sais pas qui tu es. Je sais pas c'est quoi cette tache de sang sur moi. En fait je sais rien et ça commence à m'faire flipper. » Le pauvre, il était aussi perdu que moi en fait et il avait pas l'air très rassuré sauf que pour le coup je pouvais rien dire de réconfortant. J'étais aussi pommée que lui.

    Je regardais à nouveau les grandes portes de fer. Elle devait bien servir à quelque chose. Les portes ça amenait quelque part non ? Le truc c'est qu'elle ne s'ouvrait pas et là et j'avais pas le courage d'escalader ce truc. C'était pas possible. J'avais rien demandé, alors pourquoi j'étais ici ? J'avais travaillé comme tout les jours dans ce bar minable et voilà que je me retrouvait dans l'endroit le plus étrange au monde. D'ailleurs, il commençait à faire plutôt froid. J'avais de nouveau envie de pleurer mais, je me retenais. Si je laissais encore mes émotions m'envahir il allait carrément me prendre pour une malade. Un coup je pleure, un coup je cris. Ouais, fallait que je me retienne puis de toute façon ça ne m’avançait à rien. Fallait que je trouve comment partir d'ici, c'était le plus important. « C'est quoi ton nom ? » Et en quoi ça pouvait l’intéresser ? C'est pas comme si j'allais passer ma vie avec lui non plus. J'prenais quand même la peine de répondre vu que j'avais pas été super sympa.

    Lia, je m'appelle Lia. Et toi ?

    C'était la moindre des politesses que de lui retourner la question. J'avais vraiment été agressive. J'étais pas comme ça d'habitude. Enfin pas tout le temps mais, là je m'étais un peu déchainé sur un pauvre type qu'avait rien demandé. J'inspirai un bon coup pour me calmer et je le suivait. Il retournait vers le portail. De toute manière y avait pas d'autre endroit ou aller. J'le suivais de près tellement j'avais peur de me retrouver seule. J'lui collais même pratiquement au fesses. C'était bizarre dit comme ça d'ailleurs. J'essayais de remettre les idées en place dans ma tête mais, j'revoyais encore et toujours la même chose. La fermeture du bar > le trou noir > l'enfermement > le trou noir.

    Hé, c'est quoi la dernière chose que tu te souviens ? Le dernier truc que tu as fait avant d'arriver ici ?
    William R. Tallahassee
    William R. Tallahassee


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    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Re: Ce jour où nous sommes morts.

    Message  William R. Tallahassee Ven 24 Mai - 18:44


    Look at the blood we're spilling.



    Elle m'intriguait cette grille. Elle m'attirait aussi. Je savais pas pourquoi mais il fallait que je la touche, tente de l'ouvrir. Elle était assez terrifiante en fait, noire, froide. Comme une barrière à la vérité. Je posais mes mains dessus, essayant de l'ouvrir mais cette saloperie bougeait pas d'un poil. « Lia, je m'appelle Lia. Et toi ? » Je répondais pas tout de suite, regardant simplement ce truc qui nous barrait la route. On devait continuer d'avancer bordel, on pouvait pas rester coincés ici pour toujours ! Merde j'avais encore des trucs à faire quoi, des gens à retrouver. Enfin j'avais UNE personne à retrouver et plus ça allait, plus cette idée m'obsédait. J'essayais encore une fois de la faire bouger, mais que dalle. Elle était bloquée et pas moyen de la faire bouger. Même pas un peu. C'était un barrage, un putain de barrage de merde que j'avais envie de faire exploser. J'reposais mon regard sur elle, elle m'avait rejoint et avait plus l'air complètement vénère. J'étais sûr qu'elle non plus comprenait rien. « Je m'appelle William. William Rose Tallahassee. » Je levais les yeux vers le ciel, regardant d'un air perplexe le haut du portail. « Mais tu peux m'appeler Will, je suppose. Ou Rose. Je m'en fous un peu. » J'avais songé à escalader, mais on se serait fait empalés par les pics et j'avais pas très envie de me manger un autre truc dans le bide. Même si je savais pas ce que j'avais pu me prendre pour saigner comme ça. Ou je savais plus ?

    « Hé, c'est quoi la dernière chose que tu te souviens ? Le dernier truc que tu as fait avant d'arriver ici ? » Je lâchais enfin le portail, plantant mon regard dans le sien d'un air pensif. Ce que j'avais fait avant ? Euh ... Merde c'était une bonne question ça. J'étais sorti comme toutes les nuits, retrouver Charlie pour boire un coup et s'éclater. On était allé dans un petit bar, s'enfiler quelques bouteilles. On avait fait un détour dans les toilettes aussi, avant de retourner en salle s'enfiler un dernier verre. Une soirée banale en sorte ... Il devait bien s'être passé quelque chose de précis non ? Ou bien j'me serais jamais retrouvé ici. « Je me souviens avoir été dans un bar pour boire. Une soirée normale en quelques sortes ... » Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour que j'en arrive là ? J'essayais encore de faire bouger le portail, m’énervant et le frappant un gros coup avec mon bras alors qu'il refusait encore de bouger. « PORTAIL DE CHATTE. » J'en avais marre, j'étais fatigué de cette connerie et je voulais rentrer.

    Je m'éloignais un peu, massant mes tempes pour faire passer ma colère et essayant de retracer avec précision ma nuit. Je m'étais farci mes cons de parents au dîner, fermant ma gueule et la jouant parfait petit garçon pour qu'on me foute la paix. J'm'étais éclipsé en vitesse une fois la nuit tombée pour retrouver Charlie derrière chez moi et on était parti en ville. Y'avait pas trop de gens dehors cette nuit là. On était tranquille en sorte, on s'était même embrassé en pleine rue ... Putain je me souvenais pas ! Je me retournais vers elle, lui lançant : « Tu te souviens de quoi toi ? » Et là, flash. Je me souvenais de ce mec haineux qui nous avait vu et nous avait insulté. Je m'étais pas laissé faire et on s'était quittés sur des tas de belles paroles. Il avait fini par nous foutre la paix et après tout s'était bien passé, du moins de ce que je m'en souvenais. Hein que tout s'était bien passé ? Oon avait bu, on avait rit. D'autres potes nous avaient même rejoint, gueulant comme des excités que les Guns N' Roses passaient bientôt en concert dans une ville pas trop loin. On avait fêté ça avec du Jack Daniel's, beaucoup de Jack. Tout allait pour le mieux et pourtant .. Je me retrouvais là.

    Il s'était passé quoi pour que j'en arrive là ?! Je me souvenais pas, j'avais rien, ma tête se vidait de plus en plus et je perdais totalement le contrôle de mon esprit. Je haïssais cette sensation, je voulais que ça s'arrête. Il fallait pas que je lâche sinon je perdrais tout. Et je ne voulais pas tout perdre, pas tout oublier. J'avais besoin de savoir et je devais continuer d'essayer de me souvenir. J'devais lutter, tant pis si ça me rendrait dingue. Je devais à tout pris garder la tête en dehors de l'eau, sinon tout serait fini et l'espoir serait anéanti.
    Evalia Thirlwall
    Evalia Thirlwall


    Féminin Âge apparent : 17

    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Re: Ce jour où nous sommes morts.

    Message  Evalia Thirlwall Sam 25 Mai - 20:26

    Alors c'est ça mourir ?




    Ouais j'voulais savoir qu'est ce qu'il avait fait avant de venir ici. Ça nous aiderait peut-être à comprendre ce qu'on pouvait bien foutre là. Parce que j'étais de plus en plus pomé et j'allais finir par vraiment devenir folle si ça continuait comme ça. « Je me souviens avoir été dans un bar pour boire. Une soirée normale en quelques sortes ... » Ouais, ben ça ça aidait pas trop. Le fait de boire comme un trou n'expliquait pas pourquoi il était maintenant ici. Y avait peut-être pas d'explication mais, je refusais d'y croire. J'aimais pas les choses bizarre. Et là, c'était la pire chose au monde. Pendant que je réfléchissais y'avais Rose machin chose qui venait de frapper dans le portail. C'était totalement con d'ailleurs. Le truc il allait pas bouger, fallait pas qu'il se prenne pour Hulk où un truc dans le genre.

    J'savais pas quoi faire alors je m'approchais des barreaux de fer cherchant je ne sais quoi. Peut-être qu'il y avait une sorte de mécanisme ou un truc comme ça. Un espèce de levier qui actionnerait quelque chose et qui permettrait à ce foutu truc de s'ouvrir. « Tu te souviens de quoi toi ? » C'était LA question. Je savais à peu près ce qu'il c'était passé mais, depuis le début j'refoulé mes pensées. Je n'avait pas envie de réaliser. Je n'avait pas envie de voir la réalité en face. Pourtant, tout me revenait à l'esprit. Tout ce qui avait pu se passer cette nuit là. Même si en réalité j'avais quelques trous, j'étais apte à comprendre ce qui c'était réellement produit.

    J'ai fermé le bar dans lequel je travaille puis.. Puis j'me suis réveillé dans une boîte puis après j'étais ici..

    Y avais rien de cohérent à ce que je venais de dire mais, j'pouvais pas être cohérente. J'étais trop perturbée là pour dire quelque chose de correct. Je refaisait encore une fois le schéma de la nuit dernière dans ma tête. Le bar, l’agression, la boîte, les suffoquements puis.. Puis cette endroit. Doucement, j'réalisais. J'réalisais que tout avait été réel et que la nuit dernière j'étais morte. J'comprenais que ce qui c'était passé au bar était vrai. On m'avait bien endormi pour m'enterrer vivante. J'étais en colère mais, complètement à l'ouest en même tant. Pourquoi ? Pourquoi on m'avait fais ça ?

    J'laissais des larmes couler et je regardais le type qui était avec moi. C'était certainement pareil pour lui. Il était mort mais, il le savait pas. Il avait pas encore compris et ça n'allait pas tarder. J'avais envie d'hurler mais, j'étais trop faible pour ça. J'captais plus rien. J'arrivais pas à croire que ma vie était terminée. Bordel, mais j'avais que 17 ans. J'étais une gamine et ma vie n'avait même pas encore commencé qu'on me l'enlevait. PUTAIN ! J'étais partagée entre deux émotions mais, j'avais sérieusement envie de me taper la tête contre le portail. Sauf que ça ne servirait à rien. J'étais déjà morte et y a plus rien qui pouvait me faire mal.

    Je crois que je suis morte.. Ouais.. Je crois que hier soir on m'a tué.

    C'était encore pire de le dire..
    William R. Tallahassee
    William R. Tallahassee


    Masculin Âge apparent : 20 ans

    Ce jour où nous sommes morts.  Empty Re: Ce jour où nous sommes morts.

    Message  William R. Tallahassee Lun 27 Mai - 15:04


    Look at the blood we're spilling.



    En fait je me voilais juste la face. J'arrivais pas à accepter ce qu'il s'était passé, ni plus ni moins. En même temps comment je pouvais accepter ça facilement ? Non, c'était plus simple de penser à tout sauf à "ça". Alors j'imaginais toutes les possibilités possibles, même les trucs les plus dingues tant je refusais de voir la vérité en face. Cet endroit bizarre, les trous de mémoire, le sang, le noir ... C'était évident bien sûr, mais je pouvais pas me résoudre à cette finalité. Je pouvais pas quoi. C'était juste pas possible. Mais je me doutais bien que j'pourrais pas continuer longtemps comme ça, que j'allais devoir me faire à l'idée que j'étais surement bel et bien ... « J'ai fermé le bar dans lequel je travaille puis.. Puis j'me suis réveillé dans une boîte puis après j'étais ici.. » Ouais. Ça allait être dur de faire semblant encore longtemps à ce rythme. Pourquoi elle voulait pas faire encore un peu semblant hein ? Pourquoi elle faisait pas comme moi en imaginant d'autres possibilités avant de se heurter à cette putain d'horrible vérité ?! Je soupirais, regardant le sang sur mon T-shirt d'un air neutre. J'étais vidé, anéanti. J'étais mort.

    C'était visiblement le cas de le dire. 'Fin, d'le penser. Ça servait plus à rien d'essayer de chercher d'autres réponses autre que celle-là à cette grande question qu'était cet endroit. Parce que c'était visiblement la bonne. Et elle aussi elle le savait, elle l'avait compris avant moi d'ailleurs. Ou elle l'avait accepté avant moi, plutôt. Parce que la pilule avait du mal à passer quand même. Ça faisait mal et en même temps, je ressentais strictement rien. Mon visage était d'une neutralité parfaite, mon coeur qui avait cessé de battre ne servait plus. J'étais mort et j'étais perdu dans un endroit étrange qui avait des faux-airs de paradis raté. J'avais jamais crû à la vie après la mort et voir ça, me laissait perplexe. J'aurais voulu être mort pour de bon moi, dans le noir le plus comple et que ce soit vraiment la fin. Pourquoi on devait encore supporter ce genre de truc même mort ? C'était comme une deuxième vie en trois fois pire, parce qu'on était seul et que cette fois, il n'y aurait pas de fin. C'était ça la fin, et elle était éternelle. « Je crois que je suis morte.. Ouais.. Je crois que hier soir on m'a tué. » Ouais, on était morts. Allez savoir pourquoi, je souriais. Nerveusement, laissant ma tête retomber vers l'arrière et fermant les yeux.

    C'était horrible de l'entendre, horrible de réaliser tout ce qu'on était en train de laisser derrière nous. Merde quoi, on avait tous les deux une vie, même si elle craignait, on avait plus aucune chance de la voir s'améliorer. De vivre des belles choses, de beaux moments. Je commençais à ressentir de nouveau et j'aurais sincèrement préféré continuer d'être amorphe. Je voulais être vraiment mort, ou alors vivre. Mais une chose était sûre : Je voulais pas rester ici. Seulement, il semblait qu'on ait pas le choix. « J'ai ... Un peu envie de chialer quand même. » Ouais, j'avais envie de pleurer comme jamais j'avais pleuré de mon vivant. Mais je me contentais de renifler, des larmes plein les yeux et un faux sourire accroché à mes lèvres. C'était inutile de faire sa lopette, j'étais mort et point barre. Après tout, toute chose devait se terminer un jour et j'essayais de ne pas penser au fait que tout s'était fini bien trop tôt. Pour elle, comme pour moi. « D'ailleurs, t'as quel âge au fait ? Ou t'avais ? L'un ou l'autre. »J'haussais les épaules, après tout, on s'en foutait de savoir s'il fallait parler au passé ou non.

    Et je me demandais de quand elle venait aussi. Après tout si on était mort, c'était peut-être possible qu'elle vienne pas de la même année ? C'était totalement dingue mais bon ... On était mort après tout, alors les trucs sensés on pouvait repasser. « Et ... Bon c'est peut-être bizarre mais, de quelle époque tu viens ? »

    Evalia Thirlwall
    Evalia Thirlwall


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    Message  Evalia Thirlwall Mar 28 Mai - 11:53

    Alors c'est ça mourir ?




    Ouais. C'était vraiment affreux de le dire. J'aurais jamais imaginé me lever dans un endroit inconnu et dire à une personne que j'étais morte. C'était trop bizarre. J'avais presque l'impression de me trouver dans un film, ou alors un rêve. J'espérais vainement que tout ceci ne soit qu'un foutu rêve mais, plus les minutes passait plus je me rendais compte que je ne sortirais certainement jamais d'ici. C'était effrayant ça aussi. Est-ce que j'allais vraiment rester dans cet endroit misérable toute ma mort ? Toute ma mort.. C'était laid de dire ça. Le pire c'est que j'savais pas du tout ce qu'on pouvait faire ici. Le portail était déjà assez perturbant alors j'espérais vraiment pas passer tout mon temps planté devant celui-ci. D'ailleurs, il allait bien finir par s'ouvrir non. Il attendait juste peut-être qu'on réalise que nos vies était finis. J'avais quand même un peu peur. J'savais pas ce qui pouvait bien se trouver derrière et j'étais pas non plus trop sûre de vouloir le découvrir. En fait j'savais pas du tout ce que je voulais mais, j'avais la désagréable impression que de toute façon je n'avais pas le choix.

    En fait, les trucs comme quoi ta vie était déjà écrite à l'avance ça devait être vrai. J'avais pas voulu mourir mais, j'avais pas eu le choix. J'voulais pas être ici et j'avais encore pas le choix. En fait, on pouvait jamais vraiment choisir ce qu'on voulait. C'était trop bête. A quoi ça servait de venir au monde si c'était pour mourir aussi tôt ? « J'ai ... Un peu envie de chialer quand même. » Les quelques mots du garçon me ramenèrent à la réalité. J'avais presque oublié qu'il était là mais, j'comprenais qu'il aille pas bien. Il était en train de réaliser aussi et c'était loin d'être facile. J'le fixais pendant quelques secondes avant de m'avancer vers lui. J'savais pas trop quoi faire mais, j'aimais pas voir les gens mal alors j'le prenais dans mes bras en tentant de le réconforter du mieux possible. Puis ça me réconfortait un peu moi aussi par la même occasion. « D'ailleurs, t'as quel âge au fait ? Ou t'avais ? L'un ou l'autre. »

    J'avais 17 ans, du coup j'crois que je les ai encore et que je les aurais toujours.. Et toi ?

    Encore une chose assez bizarre. J'vieillirais plus jamais. C'était peut-être cool de rester une adolescente à vie, sans jamais prendre de ride et tout mais, j'aurais préférée devenir toute fripée plutôt que mourir maintenant. J'lâchais finalement Rose et regardait à nouveau les grandes grilles de fers. J'avais le pressentiment qu'elles n'allaient pas tarder à s'ouvrir et j'appréhendais vraiment de voir l'autre côté. Est-ce qu'il y avait d'autre personne que nous ? Sûrement. J'voulais pas qu'on soit seul. « Et ... Bon c'est peut-être bizarre mais, de quelle époque tu viens ? »Oui, effectivement c'était bizarre comme question mais, ça pouvait se comprendre. Ont avaient l'air vraiment différent. J'avais même cru l'espace de quelques instants qu'on venait pas du même monde. Sauf que c'était impossible.

    Euh 21ème siècle. J'suis morte en 2013 donc juste maintenant quoi. Pourquoi ? Me dis pas que t'es mort en 1800 toi. Là, ça serait vraiment trop bizarre.

    Puis si c'était le cas, pourquoi ont serait arrivés en même tant ? C'était pas logique quoi. Enfin, y avait rien de logique dans ce qui était en train de se passer de toute façon. J'poussais un soupir quand un bruit me fit sursauter. Une sorte de grincement. J'regardais alors le portail et comme par miracle il c'était légèrement entrouvert. J'savais pas quoi faire, j'étais pas vraiment pressé d'y rentrer non plus donc bon.. Pourtant, j’avançais et je poussais un peu plus la grille. Y avait rien de l'autre côté non plus. Enfin si mais ça ressemblait à un village fantôme. Tout était désert et y avait pas l'ombre d'une vie. Tiens, c'était drôle à dire ça. Pas l'ombre d'une vie. Normal, ils étaient tous morts. Enfin Rose et moi. Parce que pour le moment j'étais vraiment pas sûre de croiser quelqu'un d'autre.


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